Social Icons

Affichage des articles dont le libellé est Techniques d’expression écrite et orale (s2). Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Techniques d’expression écrite et orale (s2). Afficher tous les articles

dimanche 19 mai 2013

Concordance des temps

  •  Définitions de base
On appelle concordance des temps la correspondance qui existe entre le temps du verbe de la proposition principale et celui d'une proposition subordonnée. Cette dernière est le plus souvent introduite par la conjonction de subordination QUE.
La concordance des temps est une règle présentant quelques difficultés. Il importe surtout que la phrase "chante bien" et que les oreilles ou les yeux de l'auditeur ou du lecteur ne soient pas agressés.

Choisissez ! Il fallait que vous sachiez votre texte > Il fallait que vous sussiez votre texte.
  • Temps et modes des verbes
Le verbe de la subordonnée est à l'un des modes suivants : INDICATIF si l'action est réelle,
Partager

dimanche 28 avril 2013

Cours 7 (homonymes gramaticaux)

Quoique, conjonction

Quoique est une conjonction de subordination qui signifie « bien que ». Elle s'écrit toujours en un seul mot.
Quoiqu'elle soit encore très jeune, elle fait preuve d'une grande maturité.
Quoique n'a aucune fonction par rapport à un autre terme de la proposition. Elle a pour seul rôle d'introduire la proposition subordonnée. Si on transforme la subordonnée en indépendante, quoique disparaît (elle est encore très jeune mais elle fait preuve…). 

 On peut s'assurer que l'on a bien affaire à la conjonction quoique si on peut la remplacer par la conjonction bien que.  
Bien qu'elle soit encore très jeune, elle fait preuve d'une grande maturité.  
Quoique peut s'employer sans verbe conjugué.  
Quoique très jeune, elle fait preuve d'une grande maturité.
Partager

Cours 6 (homonymes gramaticaux)

Quelque(s) s'écrit en un seul mot devant, il peut être  :
  • Un adjectif : devant un nom ou un groupe (adj + nom), il signifie (un certain nombre de, un peu de) et dans ce cas il est variable exemples : J'aimerais quelque tranquillité/Je veux quelques courtes explications   
  • Un adverbe : devant les nom de nombres, il signifie "environ" et il est invariable exemple : Il y a quelque 20 ans que je l'ai pas revu
  • Déterminant indéfini : au singulier il signifie (un certain/un/une), au pluriel il signifie (plusieurs) et dans ce cas il est variable exemples : il a vécu quelque aventure amusante/ il a vécu quelques aventures amusantes
Attention :  quelque part est une expression invariable qui désigne un lieu incertain.  Quelque temps est aussi invariable, mais quelqu'un est un pronom indéfini est donc variable : quelqu'un
Partager

samedi 27 avril 2013

Cours 5 (homonymes gramaticaux)

Tout adverbe

Tout est adverbe quand il est devant un adjectif, un autre adverbe ou une locution adverbiale. Il signifie selon les cas « complètement, entièrement, tout à fait… ».  
Il est revenu tout bronzé de ses vacances.  
Nous nous intéresserons tout particulièrement à la seconde moitié du XIXe siècle.
Dans ce cas, tout, comme les autres adverbes est invariable.  
C'est la classe politique tout entière qui doit s'engager sur ce sujet (et non pas toute entière).  
Ils sont revenus tout bronzés de leurs vacances.  
Je suis tout aussi consciente que vous des différents problèmes (et non pas toute aussi consciente).
Partager

vendredi 26 avril 2013

Cours 4 (partie3)

  • Adjectifs "nu" et "demi" : ces adjectifs placés devant le nom restent invariables exemple : nu-pieds, ils ont donc dans ce cas une valeur adverbiale; "nu" placé après le nom il s’accorde, il s'accorde avec lui en genre et en nombre exemple : des gens nus. "demi" placé après le nom, il s'accorde avec lui en genre uniquement exemple : deux heures et demie.
 Remarque : quand "demi" est un nom, il suit les règles d'accord du nom (accord en genre et en nombre) exemple : Il a mangé la demie de la tarte.
  •  Adjectifs "mi" et "semi" : placés devant le nom restent invariables et se joignent à ce nom par un trait d'union exemple : des yeux mi-ouverts
  • Les adjectifs "feu", "plein" et "haut" : placés devant un nom précédé d'un article prennent une valeur adverbiale et restent invariables exemple : haut les mains/feu la reine/plein les poche, mais "feu" s'il est précédé d'un article et précède immédiatement le nom il y a accord  exemple : la feue reine 
Partager

lundi 22 avril 2013

Cours 4 (partie2)

L'ADJECTIF EMPLOYÉ COMME ADVERBE

Certains adjectifs placés à la droite du verbe deviennent un adverbe et demeurent invariables. Parmi les adjectifs pouvant être employés comme des adverbes, les plus usuels sont BAS, BON, CHER, COURT, DROIT, FERME, FORT, HAUT et MAUVAIS.
 Exemples : Ses cheveux sont coupés COURT

Accord de l'adjectif composé

L'accord des adjectifs composés dépend de la nature des mots qui les composent.
1. Avec deux adjectifs (aigre-doux, sourd-muet) : les deux adjectifs qualifient le même nom, ils s'accordent tous deux (Il a prononcé des paroles aigres-douces. Ce sont des filles sourdes-muettes).
Notez : Les composés, dont le premier adjectif, de formation expressive, se termine par "o" ou "i" restent invariables (les anglo-saxons, des situations héroï-comiques).
2. Un adjectif et un élément invariable : seul l'adjectif varie. (Il a lu l'avant-dernière version).
Partager

dimanche 21 avril 2013

Cours 4 (partie1)

Accord de l'adjectif qualificatif

Règle : l' adjectif qualificatif, épithète ou attribut, s'accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte (Une grande fille. Trois petits garçons. Elles sont jolies).
- S'il se rapporte à plusieurs noms ou PRONOMS, il se met au pluriel et prend le genre des mots qu'il qualifie (La table et la chaise anciennes). Si les mots sont de genres différents, l'adjectif se met au masculin pluriel (La table et le buffet anciens). Il faut, dans ce cas, essayer de rapprocher l'adjectif du nom masculin donneur d'accord.
- L'accord peut se faire, selon le sens, avec le mot le plus rapproché (Une table et une chaise ancienne = seule la chaise est ancienne). Le sens, parfois, commande un accord de ce type (J'ai parlé avec votre père et votre frère aîné), seul le frère peut être qualifié d'aîné.
Notez : les adjectifs qualificatifs utilisant des noms de fleurs, de fruits, de pierres précieuses, etc., restent invariables (Des robes orange. Des yeux émeraude).
Partager

lundi 15 avril 2013

Cours 3 (partie5)

Accord du verbe avec plusieurs sujets

Le verbe qui a plusieurs sujets se met généralement au pluriel (voir pour la priorité des personnes la règle générale de l'accord du verbe).
Les parents et les enfants partent demain.
Toutefois le verbe s'accorde parfois avec le sujet le plus rapproché lorsque :
- les sujets sont synonymes ou expriment une même idée Le courage, la volonté de cet homme impressionne ces proches.
- les sujets sont en gradation : Un regard, un geste, une plaisanterie est parfois suffisant.
En règle générale, il faut savoir si les sujets s'ajoutent ou ne s'ajoutent pas. Avec les coordinations qui habituellement ajoutent un terme à l'autre (et, virgule) l'accord se fait au pluriel (aux réserves près, ci-dessus). Mais la coordination ne comporte pas toujours cette idée d'addition, en particulier avec :
- les conjonctions de comparaison "comme, ainsi que, autant que, moins que, plutôt que",
Partager

Cours 3 (partie4)

Le verbe ayant pour sujet un pronom relatif s'accorde en genre et en nombre avec l' antécédent de ce pronom.
Les hommes qui parlent.
Quelques règles sont particulières à l'antécédent de "qui".

1. L'antécédent est un attribut se rapportant au pronom personnel "vous" Vous êtes le médecin qui... On peut faire l'accord sur le pronom "vous" (pluriel) ou sur l'attribut, ici, "médecin" (singulier).
L' attribut règle l'accord lorsque :
- il est précédé de l'article défini Vous êtes le médecin qui soigne le mieux (et non "qui soignez").
- il est précédé d'un démonstratif Vous êtes cette femme qui passe dans ma rue (et non "qui passez").
Partager

Cours 3 (partie3)

Accord du verbe avec "ce"

Le verbe "être" ayant pour sujet "ce" se met tantôt au pluriel tantôt au singulier.
1. Il se met au pluriel : lorsque l' attribut est un nom pluriel ou un pronom de la troisième personne du pluriel.
Ce sont de grands patriotes.
Ce sont ceux que nous avons vus hier.

2. Il se met au singulier :
- Avec les expressions : "si ce n'est", "ce doit être", "ce peut être".
- Dans des tournures interrogatives pour raison d'euphonie (furent-ce = fut-ce).
- Lorsque l' attribut, malgré le pluriel, évoque l'idée d'un tout, d'un ensemble (expression des heures, d'une somme, etc.) C'est quatre heures. C'est trois cents francs.
- Si le mot qui suit le verbe "être" n'est pas attribut
C'est d'éléments nouveaux qu'il nous parle.

- Lorsque l' attribut est formé de plusieurs noms et que le premier est au singulier (C'est l'argent, le pouvoir et l'ambition qui dominent le monde). Si les attributs reprennent une énumération ou un collectif avec effet d'annonce le pluriel est d'usage : Trois grands fléaux dominent le monde; ce sont : l'argent, le pouvoir l'ambition.
Partager

dimanche 14 avril 2013

Cours 3 (partie2)

Sujet nom collectif, nom de fraction ou adverbe de quantité

I. Un nom collectif est un nom constituant une collection (un groupe, une foule, une multitude, etc.). Lorsqu'il est suivi du nom qui représente les éléments de cette collection (un groupe de soldats, une foule de manifestants, une multitude d'oiseaux, etc.), le verbe s'accorde, selon le sens, tantôt avec le nom collectif (singulier), tantôt avec son complément (pluriel).
La multitude de soldats avançait sur un seul front.
C'est la multitude qui avance.
Le groupe de soldats avançaient.
Ce sont les soldats qui avancent.
L'usage est très variable et dépend en priorité de l'attention portée par le scripteur à un terme ou à l'autre, mais quelques règles, à peu près observées, peuvent aider à l'accord.
1. Avec "force (sans de), la plupart de, nombre de, bon nombre de, grand nombre de, quantité de" l'accord se fait avec le nom qui suit (Force mots sont).
2. Avec les noms numéraux du type "douzaine, centaine, cinquantaine, etc." l'accord se fait avec le nom qui suit (Une douzaine d'ouvriers sont partis).
3. Avec "une infinité" l'accord est plus fréquent avec le nom qui suit car l'idée de nombre prédomine (Une infinité de sauterelles se levèrent).
4. Avec "la plupart" le verbe est toujours au pluriel - accord avec le complément, présent ou sous-entendu. (La plupart sont partis).
II. Les noms de fractions "la moitié, le tiers, le quart, une partie de, une fraction de" obéissent au même usage : accord avec le premier mot ou avec le second, selon que l'esprit s'attache à l'un ou à l'autre :
La moitié des invités sont venus.
La moitié des invités est venue.

III. Lorsqu'un adverbe de quantité accompagné de son complément (Combien de difficultés. Trop de marins. Que de patience, etc.) est sujet de la proposition, le verbe s'accorde avec le complément. Si celui-ci est absent, il est censé être au pluriel.
Trop de marins sont partis.
Combien de lettres sont écrites?
Combien sont...

En fait, l' adverbe se comporte comme un déterminant et le nom est le noyau du groupe, c'est avec lui que se fait l'accord.
Mais lorsque c'est l'adverbe de quantité qui exprime, en fait, l'idée dominante, il arrive que l'accord se fasse avec celui-ci.
Trop de complaisance serait blâmé.
Cet accord est habituel lorsque l' adverbe est nominalisé par la présence d'un déterminant.
Le trop de coups a usé son cerveau.
Cette nominalisation est fréquente avec "le peu, ce peu, le trop". Mais même dans ce cas, selon l'attention portée par le scripteur, on trouve l'accord avec le nom ou l' adverbe, et rien n'empêche d'écrire, par exemple :
Le peu de choses qu'il avait retenues.
Notez : Après "plus d'un" le verbe se met, habituellement au singulier. Après "moins de deux" le verbe se met au pluriel.
Partager

Cours 3

Accord du verbe (règles générales)

Le verbe s'accorde en nombre et en personne avec son sujet, que le sujet soit exprimé ou sous-entendu.
Les voitures avancent, foncent, roulent vers le front.
S'il existe plusieurs sujets, le verbe se met au pluriel.
Le cheval et la jument galopent vers le bois.
Le verbe ne marque pas le genre du sujet (il ou elle mange); seul le participe passé l'indique. Voir sur cette question l'accord du participe passé.
Si les sujets ne sont pas de la même personne, l'usage impose un ordre de priorité:
la première personne l'emporte sur la seconde.
Toi et moi = pluriel première personne (Toi et moi sommes venus).
La première personne l'emporte sur la troisième.
Lui et moi = pluriel première personne (Lui et moi sommes venus).
la deuxième personne l'emporte sur la troisième.
Toi et lui = pluriel deuxième personne (Toi et lui êtes venus).
De nombreuses questions sont traitées par des règles particulières: les sujets collectifs, les adverbes de quantité, le cas de plusieurs sujets, etc. Vous pouvez donc consulter selon vos besoins les entrées ci-dessous.
Voir aussi: Nom collectif sujet, Pronom « ce » sujet, Antécédent sujet, Plusieurs sujets.
Partager

samedi 13 avril 2013

Cours 2 (partie4)

Verbes au participe passé invariable

Ces verbes ne peuvent pas avoir de COD, et le pronom réfléchi assure la fonction de COI.
Par exemple le verbe "s'adresser à" est obligatoirement accompagné d'une préposition (parfois sous-entendue), car en réalité on ne peut s'adresser... qu'à quelqu'un :
- Durant l'été les touristes se sont succédé dans la station. 
Cliquez sur l'image pour l'agrandir ;)

* "se rire, se plaire", verbes pris au sens de : trouver de l'attrait, se trouver bien.
** "se déplaire" verbe pris au sens de : ne pas se trouver bien.
*** "se complaire", verbe pris au sens de "se délecter, trouver sa satisfaction.
* Ils se sont ri de leurs aventures.
** Juliette s'est fortement déplu dans cet hôtel.
*** Mais pourquoi s'est elle complu dans sa détresse ?

Verbes pronominaux suivis d'un infinitif

   Accord du participe passé de tous les verbes pronominaux suivi d'un infinitif si le sujet fait l'action exprimée par l'infinitif :
- Les arbitres que j'ai vus participer au stage.
(Qui a participé ? > "se" mis pour arbitres, et l'infinitif "participer" est bien l'action faite par les arbitres).
Mais on écrira :
- Les joueurs se sont vu pénaliser par les arbitres.
(Qui ont-ils vu ? > "se" > mis pour "joueurs" mais ils ne peuvent pas faire l'action de se pénaliser eux-mêmes > pas d'accord) 
Exception : le participe passé du verbe "faire" ou "se faire" est toujours invariable devant un infinitif :
- L'entraîneur les a fait courir plusieurs fois.
- Elle s'est fait lire une page de poèmes.


Partager

Cours 2 (partie3)

Participe passé des verbes accidentellement pronominaux

 Cliquez sur les images pour les agrandir ;)
 
- On rencontre certains verbes qui en plus de leur forme normale traditionnelle, peuvent prendre la forme accidentellement pronominale. Ils se divisent en quatre catégories :
- B - Verbes (accidentellement) pronominaux à sens passif.
- C - Verbes (accidentellement) pronominaux à sens réfléchi.
- D - Verbes (accidentellement) pronominaux à sens réciproque.

Il faut en premier trouver dans quelle catégorie on place le participe passé.

Verbes passifs

Rappel : Les verbes accidentellement pronominaux sont dits passifs lorsque le sujet subit l'action sans l'accomplir lui-même (souvent l'être ou la chose qui provoque l'action n'est pas cité). C'est une partie qui s'est jouée à guichets fermés.
   Accord en genre et en nombre avec le sujet :
- Les voitures se sont vendues rapidement. (Qu'est-ce qui "est vendu" ? > se > mis pour "les voitures" > sujet > accord.
On note que le sujet "les voitures" n'accomplit pas lui-même l'action de la vente mais la subit > on est bien en présence d'un pronominal passif).
- Les guirlandes se sont allumées dans l'avenue. (Qu'est-ce qui "est allumé" ? > se > mis pour "les guirlandes" > sujet > accord au féminin pluriel).

Verbes réfléchis

Rappel : Les verbes accidentellement pronominaux sont dits réfléchis quand l'action faite par le sujet s'exerce (revient, se réfléchit) sur ce même sujet. Il exerce une action sur lui-même.

Vérification : Pour vérifier qu'on est en présence d'une forme réfléchie, on doit pouvoir compléter la phrase avec "moi-même, toi-même, lui-même, elle-même, nous-mêmes, vous-mêmes, elles-mêmes, eux-mêmes" :
- Elle se regardait dans la glace. (Elle se regardait elle-même dans la glace).

  Accord du participe passé des verbes pronominaux réfléchis, en genre et en nombre, avec le sujet si le COD (complément d'objet direct) se trouve avant le participe. (Application de la règle générale d'accord du participe conjugué avec l'auxiliaire "avoir", voir page 856). On pose la questuion Qui ? Quoi ? :

- La concurrente s'est blessée en sautant. ("blesser" est un verbe usuel de la forme active, employé ici sous la forme pronominale réfléchie : se blesser. Qui est blessé ? > s' > mis pour "la concurrente > COD placé avant > accord).
- Je me suis lavé
. (Qui est lavé ? > "me" > mis pour "je" > placé avant > accord) - Elle s'est lavée.
   Pas d'accord si le C.O.D. se trouve après le participe:

- Je me lave les mains.
(Quoi est lavé ? > les mains > COD placé après > pas d'accord).

Exceptions : Bien que conjugués avec l'auxiliaire "être", le participe passé de certains verbes conjugués à la voix pronominale ne s'accorde pas toujours avec le sujet et reste invariable. Ils n'admettent pas de COD et leur pronom réfléchi fait fonction d'objet indirect :
- Elles se sont parlé longuement.
(Parlé à qui ? > à "se" > COI).


Verbes réciproques

D - Rappel : Les verbes accidentellement pronominaux sont dits réciproques lorsque l'action faite par plusieurs sujets s'exerce (revient, se réfléchit) sur chacun d'eux (l’action est à la fois accomplie et reçue par chacun d’eux) :
- Les garçons se sont disputés bruyamment. ("disputer" est un verbe usuel de la forme active > dans cet exemple il est conjugué à la forme accidentellement pronominale > pour se disputer il faut être au moins deux, et les invectives sont adressées de l'un à l'autre et vice-versa).

Vérification : Pour vérifier qu'on est en présence d'une forme réciproquee, on doit pouvoir compléter la phrase avec "l'un l'autre, l'une lautre, les uns les autres, les unes les autres, entre eux" :
- Elles se sont regardées par la fenêtre.
(Elles se sont regardées les unes les autres, à travers la fenêtre).

    Accord du participe passé de ces verbes pronominaux réciproques, en genre et en nombre, avec le sujet si le complément d'objet direct se trouve placé avant le participe :

- Les lettres qu'ils se sont envoyées.
(Lettres envoyées les uns aux autres. Quoi est envoyé > les lettres > COD > placé avant > accord).
- Laurie et Marine se sont cherchées toute la soirée. (Qui est cherché ? > Laurie et Marine > COD > placé avant > accord).


   Pas d'accord si le C.O.D. se trouve après le participe ou encore s'il n'y a pas de C.O.D :
- Deux footballeurs se sont échangé les maillots. (Quoi "est échangé" ? > les maillots > COD. Il est placé après le participe passé > pas d'accord et "échangé" reste au masculin singulier).
- Roméo et Juliette se sont plu. (Pas de COD > pas d'accord).



Partager

Cours 2 (partie2)

On rencontre deux catégories de verbes pronominaux :
  • Les verbes essentiellement pronominaux : TOUJOURS ACCORD du participe passé avec le sujet.

  • Les verbes accidentellement (occasionnellement) pronominaux : ACCORD du participe passé suivant la place du COD.

  • Rappel : Les verbes transitifs indirects et les verbes intransitifs n'ont pas de COD.

Accord du participe passé des verbes essentiellement pronominaux

Rappel : Un verbe essentiellement pronominal se construit avec un des pronoms "me, m', te, t', se, s', nous, vous" de la même personne et du même nombre que le sujet. Ce pronom est placé devant l'auxiliaire "être" :
- De nombreux témoins se sont évanouis - Elle s'est baignée dans la mer. Tu t'es trompé de porte.

 - Le participe passé des verbes essentiellement pronominaux, qui se construit avec l'auxiliaire "être", s'accorde toujours avec le sujet :

- Le prisonnier s'est évadé du commissariat.
(Qui est-ce qui "s'est évadé" ?  > le prisonnier  > sujet > le prisonnier a évadé lui > accord du participe au masculin singulier. Il n'y a pas d'autre analyse à réaliser pour ces verbes qui ne s'emploient qu'à la forme pronominale).

- Les prisonnières se sont évadées du commissariat. (Sujet féminin pluriel). Les garçons se sont écriés aussitôt - Les filles se sont écriées ensuite - Je me suis réfugié chez mes parents.
Exceptions :
"s'arroger", est un verbe transitif direct qui est essentiellement pronominal, mais son participe passé s'accorde avec le C.O.D. seulement quand ce dernier est placé avant le verbe :

- Des droits importants que le gardien s'est arrogés.
(Le gardien s'est arrogé quoi ? > des droits > placé avant le verbe > accord au masculin pluriel) - Mais on écrira : Le gardien s'est arrogé des droits importants.
"s'entre-nuire" verbe intransitif direct qui est aussi essentiellement pronominal, mais dont le participe passé ne s'accorde jamais :

- La morale de cette dispute, c'est qu'ils se sont entre-nui.








 

Partager

Cours 2 (partie1)


Accord du participe passé (Règles générales)


Le participe passé sans auxiliaire (à valeur d’ adjectif) s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte :
Des fleurs séchées.
Un article vendu.
Des maisons ouvertes.
Le participe passé conjugué avec l’ auxiliaire « être » s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe :
Mes amis sont partis.
Mes amies sont parties.
Le participe passé conjugué avec l’ auxiliaire « avoir » s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct (COD), si celui-ci est placé avant :
Ces fleurs, je les ai coupées.
Cette lettre, il l’a écrite.
Si le complément d’objet direct est placé après ou s’il n’existe pas, le participe passé conjugué avec « avoir » reste invariable :
J’ai coupé ces fleurs.
Il a écrit cette lettre.
Nous avons été au spectacle.

Accord du participe passé (cas d’invariabilité)


Les participes passés « attendu, compris, non-compris, y compris, entendu, excepté, ôté, ouï, passé, supposé, vu » sont invariables quand ils sont placés devant le nom ou le pronom, ils sont alors considérés comme des prépositions.
Attendu son incapacité, il faut le protéger.
Compris les indemnités, la somme est suffisante.
Ôté les observations personnelles, le reste est correct.
Ouï les témoins, l’affaire semble claire.
Ces mêmes participes, placés après le nom, s’accordent normalement.
Les indemnités comprises, la somme est suffisante.
Les observations personnelles ôtées, le reste est correct.
Les témoins ouïs, l’affaire semble claire.
Notez : Si la position du participe résulte d’une simple inversion, il faut l’accorder :
Ces sommes, déjà comprises au compte précédent, ne figurent pas ici.
L’inversion du membre de phrase entre virgules, n’a aucune influence sur l’accord.
Déjà comprises au compte précédent, ces sommes ne figurent pas ici.

Partager

Cours 1


Le paragraphe


Un paragraphe doit contenir au moins 5 lignes et au maximum 25 lignes, ce dernier peut être constituer d’une seule phrase.
  • On revient pas à la ligne quand il s’agit d’un paragraphe
  • On traite la même idée dans un paragraphe
  • le paragraphe est le guide pour celui qui écrit
  • Le retour à la ligne signale qu’une nouvelle idée sera abordé
  • L’unité, la cellule de base organisé dans le langage écrit exprime complètement une idée
  • Tout paragraphe doit contenir au moins 3 parties :
  1. Énoncé l’idée principale
  2. illustré cette idée
  3. expliquer
  4. reprendre l’idée principale (facultatif)

√ Paragraphe où il y a un raisonnement : Dans ce type de paragraphe on attache une importance toute particulière au mots de liaison qui mettent en évidence les liens logiques entre les idées
√ Paragraphe où l’on constate un fait que l’on explique
Partager

Techniques d’expression écrite et orale

Voilà le programme que vous aurez en cette matière ;)

  • Expression écrite
  1. Rédaction d’un paragraphe (ponctuation, orthographe)
  2. Règles d’accord (accord de participe passé, verbe-sujet, adjectif-nom…etc)
  3. Quelques difficultés orthographique (homonymes grammaticaux)
  4. Concordance des temps
  • Expression orale
  1. Lecture à haute voix
  2. l’exposé préparé
√ Bibliographies : Adolphe Thomas « Dictionnaire des difficultés de la langue française », Jean Girodet « Pièges et difficultés de la langue française »
Partager