- Définitions de base
La concordance des temps est une règle présentant quelques difficultés. Il importe surtout que la phrase "chante bien" et que les oreilles ou les yeux de l'auditeur ou du lecteur ne soient pas agressés.
Choisissez ! Il fallait que vous sachiez votre texte > Il fallait que vous sussiez votre texte.
- Temps et modes des verbes
SUBJONCTIF si l'action est incertaine ou CONDITIONNEL si l'action est soumise à condition.
Le verbe de la subordonnée correspond à un temps qui est fonction du moment où l'action se passe et en rapport avec les autres actions de la phrase :
- Je crois qu'il pleut (maintenant = simultanéité).
- Je crois qu'il pleuvra (demain = postériorité).
- Je crois qu'il pleuvait (hier = antériorité).
On rapporte les faits chronologiquement : Si le verbe de la proposition principale se trouve au présent ou au futur*, le verbe de la subordonnée se met au temps demandé par le sens (affaire de bon sens !) :
- Je suppose (ind. présent)...
- qu'il chante (ind. présent) actuellement.
- qu'il chantait (ind. imparfait) en prenant sa douche.
- qu'il chanta (ind. passé simple) dimanche dernier.
- qu'il a chanté (ind. passé composé) hier.
- qu'il avait chanté (ind. plus-que-parfait) avant son mariage.
- qu'il chantera* (ind. futur) demain.
- Imparfait ou passé simple si le fait est simultané :
- J'ai cru (ind. PC) qu'il chantait (ind. imparfait) à notre arrivée.
- Il nous salua (ind. PS) dès qu'il entra (ind. PS).
- Futur du passé ou futur antérieur si le temps est postérieur :
- J'ai pensé (ind. PC) qu'elle chanterait (cond. futur) demain.
- J'ai pensé (ind. PC) qu'elle aurait chanté (cond. futur antérieur) avant-hier.
- Plus-que-parfait ou passé antérieur si le fait est antérieur :
*** Si une action se passe PENDANT qu'une autre a lieu (c'est-à-dire ni avant, ni après) alors on utilise le couple imparfait / passé simple- J'ai cru (ind.PC) qu'il avait chanté (ind. PQP) hier.
- Il chanta (ind. PS) dès qu'il eut obtenu (ind. passé antérieur) le silence.
L'imparfait exprime une action dans la durée : Je regardais la télévision...
Le passé simple exprime une action soudaine : ... lorsque Pierre entra dans la pièce.
Le verbe de la proposition principale est à l'indicatif et celui de la proposition subordonnée est au subjonctif.
Si le verbe de la proposition principale se trouve au présent ou au futur, le verbe de la subordonnée se met :
- Au présent du subjonctif pour marquer la simultanéité ou la postériorité :
- Il veut (ind. présent) qu'elle parte (subj. présent) de suite.
- Il demande que tu commences immédiatement.
- Il voudra (ind. futur) qu'elle parte (subj. présent) plus tard.
- Il faudra que tu lises les conditions du contrat avant de signer.
- Au passé du subjonctif pour marquer l'antériorité :
- Je veux (ind. présent) qu'il soit parti (subj. passé) à mon arrivée.Si le verbe de la proposition principale se trouve au passé, le verbe de la subordonnée se met :
- Il doute qu'elle ait écrit.
- À l'imparfait du subjonctif pour marquer la simultanéité ou la postériorité :
- Je voulais... (ind. imparfait)
- Je voulus... (ind. passé simple)
- J'ai voulu... (ind. passé composé)
- J'avais voulu... (ind. plus-que-parfait)
- J'eus voulu... (ind. passé antérieur)
... qu'elle partît (subj. imparfait) sur-le-champ.
... qu'elle écrivît (subj. imparfait) plus tard.
- Au plus-que-parfait du subjonctif pour marquer l'antériorité :
- J'ordonnais... (ind. imparfait)
- J'ordonnai... (ind. passé simple)
- J'ai ordonné... (ind. passé composé)
- J'avais ordonné... (ind. plus-que-parfait)
- quand j'eus ordonné... (ind. passé antérieur)
... qu'il fût parti (subj. plus-que-parfait ).
... qu'ils eussent écrit.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire