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mardi 21 mai 2013

Gustave Flaubert, Correspondance (1830-1880).

Ce qu'il faut retenir de cette correspondance, c'est la dimension intime. Cette lettre là nous met face à un autre type de séparation que celle évoquée par Pline (question de commémoration) ou encore celle dans la lettre de Madame de Sévigné (rapport d'addiction, attachement à sa fille). Là on devant la séparation des deux amoureux. Ce type de lettre est d'autant plus significative qu'elle privé, qu'elle n'est pas destinée à la publication qui est une mine d'or pour les éditeurs. On peut diviser cette lettre en trois parties :
  • Première partie : «Quand.............moi je l'aime» en lisant cet extrait on assiste à la présence de la bienaimée à travers ses trace, le retour au passé se fait par le biais de cette lettre. Il y a des traces matérielles et d'autres immatérielles qui sont responsable de cette sensation du bonheur. Nous assistons au retour au passé et le retour du passé ce qui rappelle une résurrection. Cette lettre est porteuse de quelque choses de concret (la trace du corps, son parfum....etc.) «sentir» ici s'agit de sentir plus fort le parfum de sa bienaimée et tous ça comme annoncé précédemment ce fait à travers cette lettre là qui permet de retoucher l'absent, revoir le passé. Dans ce type de correspondance, les trois sens sont mobilisés (la vu, le toucher, l'odorat). Enfin la correspondance, c'est beaucoup plus que l'écriture elle permette de ressentir la présence des êtres et des choses. 
  • Deuxième partie : «L'amour..........de te blesser» être en souvenir de notre relation ça fait souffrir : à côté du plaisir qu’emmène un certain souvenir il y a le mal et c'est cela qui fait parler les écrivains. Ce qui fait la force de la vie, c'est la mort et donc là le destinateur est en risque de perdre sa bienaimée : sentir ce risque qui fait de cette relation quelque chose de précieux. Enfin qu'est-ce qui fait que je t'aime ? c'est cette conscience là de perdre la bienaimée ce qui donne à l'amour son charme. 
  • Troisième partie : «Tu me reproche.....regretter la vie» le destinateur là reproche à sa bienaimée ce qu'elle lui reproche (ce qu'elle lui reproche à ces yeux, c'est ce qui fait sa force) : elle lui reproche son élan, cela veut dire ses phrases brutales et sincères, elle le voudrait plus uni de ton vu son changement brusque de ton. Puis ce qui frappe dans cette troisième partie, c'est ce métaphore (l'écrivain se compare à un arbre) : sa bienaimée cherche à élaguer cet arbre, le dresser....etc. elle voudrait qu'il soit un peu lisse comme les commun des mortels. Tous ça pour exprimer la singularité de l'auteur qui s'oppose à la grégarité, la moutonnerie. là, la sauvagerie de l'arbre et prise dans un sens mélioratif ce qui rappel l'éloge qu'a fait Rousseau de l’état de nature. Dans cette même partie il y a des mots en italique ce qui leur donnent une valeur ajoutée, un second sens et les enrichis davantage. 
  • Dernière partie : «Merci de l'envoi .....exquise» cette partie montre la générosité de la bienaimée qui accepte le destinateur tel qu'il est. le sacrifice de la bienaimée renvois vers un don sans échange (abnégation). Puis l'amour est un don, ce n'est pas un échange et c'est pourquoi il y a le mot prodigue dans le texte. A la fin l'écrivain de la lettre exprime que cet amour là est don réciproque entre lui et sa bienaimée.
  

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