Prenons les exemples suivant :
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- plane /plan/
- plan /plɑ̃/
La chute de la consonne finale s'accompagne toujours de la nasalisation de la voyelle précédente, le [ə] empêchait cette nasalisation qu'on peut résumer ainsi : [+syll] [-nas] ==> [+nas] [+syll]∅
Le [ə] et le [œ]
Le [ə] se réalise phonétiquement toujours comme [œ] exemple «quel genet» et «quel jeunet» sont des homophones, de même pour «jeune vaurien» et «je ne veux rien», mais ce qu'il faut noter c'est que [œ], à la différence de [ə], ne peut jamais alterné avec ∅ (n'être pas prononcé).
Le [ə] est une voyelle [+syll] [-cons], mais elle se distingue des autres voyelles puisqu'elle peut ne pas se prononcer quelque fois (alternance avec ∅). Cette distinction apparaît aussi quand [ə] alterne avec [e] exemple appeliez [apœlje] et appellera [apɛlra] (alternance avec [e] et ∅).
Règle d'alternance
Le [ə] n'est pas prononcé en syllabe ouverte, alors que c'est le contraire en une syllabe fermée : achevé [aʃve] ==> [ʃə] est une syllabe fermée; achèvement [aʃɛvmɑ̃] ==> est une syllabe ouverte, alors le [ə] (qui s'est alterné avec [e] et prononcé.
Le [ə] tombe lorsqu'il est précédé d'une voyelle + une consonne exemple hôtellerie /o.tɛl.ri/, mais il se maintient lorsqu'il est précédé de deux consonnes comme dans ébénisterie /e.be.nis.tə.ʁi/ ou raccordement ....etc.
Prenons les deux exemple achèvement /aʃəv+ə+mɑ̃/ [aʃɛvmɑ̃] et hôtellerie /otəl+ə+ri/ [otɛlri] : la règle d'abord efface le second [ə] ce qui donne naissance à un groupe de consonnes qui permet de réécrire le premier [ə] comme [e].
Le [ə] tombe lorsqu'il est précédé d'une voyelle + une consonne exemple hôtellerie /o.tɛl.ri/, mais il se maintient lorsqu'il est précédé de deux consonnes comme dans ébénisterie /e.be.nis.tə.ʁi/ ou raccordement ....etc.
Prenons les deux exemple achèvement /aʃəv+ə+mɑ̃/ [aʃɛvmɑ̃] et hôtellerie /otəl+ə+ri/ [otɛlri] : la règle d'abord efface le second [ə] ce qui donne naissance à un groupe de consonnes qui permet de réécrire le premier [ə] comme [e].
Mais il y a des exceptions à ces règles :
- Dans «appelleriez» on garde le [ə] même s'il est précédé par voyelle + consonne (ap)
- Le [ə] n'est jamais réécrit [ɛ] en final de morphèmes : un [ə] final de morphème tombe obligatoirement si le morphème qui suit commence par une voyelle.
Toutes les formes conjuguées des verbe en «er» contiennent la voyelle [ə] dans leur représentation phonologique. Exemple ≠ referme+er≠ : on garde le [ə] pour que la consonne qui la précède ne tombe pas.
Mais le [ə] est effacé lorsque la terminaison qui suit commence par une voyelle.
Le [ə] tombe obligatoirement lorsqu'il est précédé d'un seul segments non syllabique exemple dans «une vieille courtisane» le [n] est [-syll] donc le [ə] sera ∅
Le [ə] devient ∅ quand il précédé d'une voyelle + consonne [-syll] (règle obligatoire)
Lorsque le [ə] est situé en syllabe finale d'un mot polysyllabique et immédiatement précédé de deux consonnes son effacement devient facultatif.
Texte tout a fait confidentiel => le [ə] sera ∅
Texte strictement confidentiel => on garde le [ə]
Le [ə] devient ∅ devant deux consonnes, mais il se maintient toujours dans les mots composés (porte-plume, porte-voix, garde-meuble, ouvre-boite..etc.).
Le [ə] interne :
En syllabe initiale le [ə] ne tombe jamais lorsqu'il est précédé de deux consonnes exemple «prenez», mais il peut tomber facultativement lorsqu'il est précédé d'une seule consonne devant =>[dvɑ̃] (en général il se maintient).
On efface jamais le [ə] (dans un mot monosyllabique) situé entre une pause et un mot qui commence par une consonne exemples «ne part pas, je le sais, que va faire...etc.», mais il est effacé régulièrement quand le mot qui suit
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