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mercredi 10 décembre 2014

Partie 5

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Le texte n'est pas quantitatif, il est qualitatif, c'est le fonctionnement qui est important dans le texte. Dans son livre S/Z Barthes parle de lexie, il n'a pas étudié «Sarrasine» comme étant une oeuvre, mais il va la découper en lexies (fragments de texte), Barthes a considéré ce texte comme une langue.
En étudiant «Sarrasine» Barthes ne parlera pas de Balzac (mort de l'auteur), donc on se débarrasse de ce qui est biographie de l'auteur et par la suite on se débarrassera de plusieurs paramètres ; la psychologie de l'auteur, le contexte social, historique, politique de l'auteur et de son oeuvre.
Le texte s'étudie de l'intérieur, et tout ce qui est extérieur au texte est pertinent, on peut s'intéresser au contexte.
On cherche le sens du texte dans le texte, non plus dans le contexte (rejet de la filiation auteur/oeuvre).    
Le texte n'est pas un produit de l'écrivain, c'est une production, quand on dit que le texte est une production, il devient dynamique. Le texte comme production produit du sens, le texte est vivant parce qu'il génère du sens. Autrement dit, il s'agit d'étudier le sens tel qu'il est produit par le texte lui-même.
Le texte est inconscient (ce que dit l'auteur peut lui échapper), si le texte est une production, c'est parce que le sens qu'il produit est infini d'où l'idée du sens pluriel. Or l'oeuvre qui est un produit a sens réduit, figé, unique (univoque). Dans l'oeuvre il y a le sens, c'est à dire une sens, celui de l'auteur et qu'il faut découvrir, en revanche, dans le texte, il y a du sens : un texte comporte plusieurs sens, et plusieurs de ces sens échappent à l'auteur lui-même, donc dans le texte il n'y a pas de sens originaire, il y a des sens. En outre, le lecteur n'est pas obligé à chercher un de ses sens, au contraire il est appelé à donner un sens qu'il construit lui-même et qui peut être différent du sens de l'auteur, donc le lecteur construit sa propre signification du texte, autrement dit, un même texte peut peut recevoir des significations différentes selon les lecteurs par exemple le sens construit par Barthes à partir de «Sarrasine» diffère du sens construit par Georges Bataille de cette même nouvelle. Finalement, le lecteur qui est constructeur de sens de texte, devient aussi important que l'auteur, le lecteur devient producteur du sens, et il n'est plus seulement consommateur passif, donc, dans le texte le lecteur devient actif.
Le texte n'est pas un produit esthétique, c'est a dire il n'est pas évalué esthétiquement selon le goût (qui implique l'idée de beau). Donc l'évaluation d'un texte ne se fait pas par le goût, mais selon des critères précis exemple on a les critères (pertinent/impertinent; signifiant/insignifiant; fonctionnel/afonctionnel...etc.), le texte n'est pas apprécié par la morale (bien/mal) non plus.
Le texte n'est pas une structure, mais une structuration :

  • Structure => état => statique => sens univoque => signifié 
  • Structuration => action => dynamique => sens pluriel => signifiance (sens en mouvement, comme processus).
Quand je dis signifiance ça implique forme + contenu. 
La signifiance, c'est comment le texte signifie ce qu'il signifie, il s'agit du mode de signification et non plus la signification tout court. Ce qui importe ce n'est pas ce qui est signifié, mais comment est signifié (la forme)  ce qui est signifié (le contenu).  
         
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