Introduction
Si la phonétique s'occupe de l'analyse physique des sons, la phonologie s'intéresse à l'analyse non physique des sons. Le regroupement des sons en phonèmes repose souvent sur une analyse linguistique faisant du phonème une unité linguistique et non pas une simple entité physique. Il existe plusieurs méthode pour rendre compte à la parole.D'abord considérer ces phonèmes dans leur matérialité sera une abstraction du rôle qu'il peuvent jouer dans la langue, puis si on doit parler de la fonction linguistique de ces phonèmes on verra bien qu'ils contribuent à l'établissement de la communication et au fonctionnement de la langue. L'analyse fonctionnelle relève de la phonologie.
La phonologie
Elle s'intéresse au son en tant qu'unité fonctionnelle dans la langue, la naissance de cette discipline est liée au structuralisme dont Saussure est connu comme l'initiateur. En ce qui concerne la phonologie générative (développée par Chomsky et Moris Halle), la redéfinition du système phonique est une conception des structuraliste.
La phonologie générative
Si la linguistique est l'étude scientifique du langage humain, la phonologie est l'étude des rôles des sons dans le système linguistique. Les gens communiquent entre eux par le biais des son significatifs : chaque son prononcé est à la fois son et sens. Les sons sont en quelque sorte le support matériel du sens. Ce système de correspondance entre sens et sens constitue la langue. C'est en examinant systématiquement les phrases articulées et le sens qui leurs est attribué que les linguistes pensent parvenir à décrire le mécanisme de la langue.
Puisque nous allons étudier la phonologie, il vaut mieux la limiter en structure syntaxique.
Pour spécifier la prononciation d'une phrase, il est nécessaire de connaitre les morphèmes qu'il la composent et le cadre dans lequel sont rangés.
Le morphème est l'unité minimale porteuse de sens, l'association minimale d'une forme et d'un sens. On isole les morphèmes par segmentation : injustement est constitué par le préfixe in-, le radical juste (adjectif), et le suffixe adverbial -ment. Par contre, on ne peut pas segmenter moustique, vapeur, dilapider, aucun des éléments ne correspond pour nous à un sens. Ce mot constitue donc un seul morphème, comme tous les mots simples de la langue française, et ils sont nombreux.
Certains linguistes parlent des mots pleins et des mots vides, donc chaque structure syntaxique doit contenir une séquence de morphèmes déterminée.
Le morphème est l'unité minimale porteuse de sens, l'association minimale d'une forme et d'un sens. On isole les morphèmes par segmentation : injustement est constitué par le préfixe in-, le radical juste (adjectif), et le suffixe adverbial -ment. Par contre, on ne peut pas segmenter moustique, vapeur, dilapider, aucun des éléments ne correspond pour nous à un sens. Ce mot constitue donc un seul morphème, comme tous les mots simples de la langue française, et ils sont nombreux.
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vous+trouv+ez+votre+ami
trouv+ez+vous+votre+amiLe sens de chaque morphème d'une phrase contribue pour une par qui lui est propre à déterminer le sens de cette phrase pour assigner à ces morphèmes un sens global : il faut partir des sens individuels de ces morphèmes. Ici c'est la tâche des règles linguistique.
La composante phonologique
La composante phonologique est l'ensemble des règles phonologiques qui assignent une prononciation à la structure syntaxique en partant de la prononciation de chaque morphème pris individuellement et la manière dont les morphèmes sont combinés. La prononciation d'un morphème varie le plus souvent d'une combinaison à l'autre.
Concernant les phrases là-dessus 4 des 9 morphèmes ne se prononcent pas de la même manière dans l'une et l'autre transcription : La variation tient à l'apparition ou à la disparition du son [ə]
La composante d'une grammaire en français doit expliciter les principes généraux qui gouvernent de telle variation. La composante phonologique prend les structures syntaxiques engendrées par la composante syntaxique et assigne à assigne a chacune une représentation phonétique. Une grammaire d'une langue est donc l'assemblage de 3 grands systèmes : la syntaxe, la sémantique et une phonologie à côté du lexique bien sûr : chacun de ces systèmes présente deux sorte d’entités : d'une part les principes généraux, de l'autre des indications définissant individuellement un certain nombre de combinaisons et leur comportement par rapport aux règles, mais il ne suffit pas de connaitre les morphèmes qui composent une phrase et l’ordre dans lequel il sont rangés pour pouvoir prédire la prononciation de cette phrase : il faut tenir compte d'autres priorités.
==> Les morphèmes d'une phrase se regroupent en mots :
De même pour «cachet», il se prononce [kaʃɛ] dans ≠cachet≠, mais iles prononcé [kaʃɛt] dans ≠cachet+ez≠
Donc pour permettre de prédire correctement la prononciation d'une phrase, une structure syntaxique doit contenir une séquence de morphèmes regroupés en mot.
Jacques+ne+regrett+ait+pas+de+être+ven+u
ʒak_nə_rgrɛt_ɛ_pa_d_et_vən_y
Jacques+regrett+ait+de+ne+pas+de+être+ven+u
ʒak_rəgrɛt_ɛ_də_nə_paz_etr_vən_y==> il y a des traits d'union dans la représentation phonétique
Concernant les phrases là-dessus 4 des 9 morphèmes ne se prononcent pas de la même manière dans l'une et l'autre transcription : La variation tient à l'apparition ou à la disparition du son [ə]
La composante d'une grammaire en français doit expliciter les principes généraux qui gouvernent de telle variation. La composante phonologique prend les structures syntaxiques engendrées par la composante syntaxique et assigne à assigne a chacune une représentation phonétique. Une grammaire d'une langue est donc l'assemblage de 3 grands systèmes : la syntaxe, la sémantique et une phonologie à côté du lexique bien sûr : chacun de ces systèmes présente deux sorte d’entités : d'une part les principes généraux, de l'autre des indications définissant individuellement un certain nombre de combinaisons et leur comportement par rapport aux règles, mais il ne suffit pas de connaitre les morphèmes qui composent une phrase et l’ordre dans lequel il sont rangés pour pouvoir prédire la prononciation de cette phrase : il faut tenir compte d'autres priorités.
==> Les morphèmes d'une phrase se regroupent en mots :
votre/ami/retrouvera/son/cheval==>Cette phrase contient 8 morphèmes regroupés en 5 mots, le signe ≠ sera utilisé pour marquer la frontière d'un mot et le signe + pour marquer la frontière entre phonèmes.
votre≠ami≠retrouvera≠son≠cheval
votre≠ami≠re+trouv+e+ra≠son≠chevalLes règles phonologique tiennent compte de la répartition des frontières des mots pour assigner une prononciation à une séquence de morphèmes exemple «galop» se prononce [ɡalo] lorsqu'il est tout seul, mais se prononce [ɡalop] lorsqu'il est suivit d'autre morphème à l'intérieur du même mot ≠galop+ade≠/≠galop+i+ez≠ [ɡalopjɛ]
De même pour «cachet», il se prononce [kaʃɛ] dans ≠cachet≠, mais iles prononcé [kaʃɛt] dans ≠cachet+ez≠
Donc pour permettre de prédire correctement la prononciation d'une phrase, une structure syntaxique doit contenir une séquence de morphèmes regroupés en mot.
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