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dimanche 10 novembre 2013

Thomas more (L'utopie)

Critique de la société 


«N'est-elle pas inique........existence?»

Extrait de Thomas More, l'Utopie, livre second, des religions de l'Utopie.

Ce texte comporte deux compositions s'adressant à la société : Il critique la société actuelle puis propose une société nouvelle (l'Utopie). Cette société actuelle met en opposition le travail manuel (primordial pour la société) qui est dévalorisé et une catégorie de travail qui couvre un besoin superflus (faux besoin). L'opposition entre ces deux catégories de travail renvoie vers l'injustice. Pour la société nouvelle (l'Utopie), il y a une abolition de la propriété privé qui, une fois présente il y aura pas de justice. Dans cette société influencée par la foi religieuse il n'y a pas de classe social.          

Utopia (1516)


«Chercher le bonheur........éternelles.»

Thomas More, de la description de l'île d'Utopie, second livre, 1516, d'après la traduction de jean Le Blond (1550).

Le texte parle d'un bonheur lié à des choses immatérielles, des choses dont les valeurs sont spirituelles. Il est légitime de chercher le bonheur, or il faut respecter l'autrui ce qui évoque une certaine opposition entre L'altruisme et l'individualisme. Dans la société utopique de Thomas Morus l'individu n'a pas de classes, la liberté existe, mais elle est régit par les lois : il y a des utopistes qui valorisent le retour à l'état de nature vu ses lois simplifiées. Thomas More, lui aussi un adepte de la simplification, mais pas l’abolition des lois.
La présence d'un champs lexicale religieux montre que l'auteur s'inspire de la religion chrétienne, ce qui compte ce n'est pas le bien matériel qu'on peut sacrifié pour le bonheur des autres (la privation volontaire d'un plaisir sera récompensée par Dieu). L'utopie constitue une société où il y a la culture du don et du contre don, enfin le communautarisme se cultive à travers ce type d'échange.  

La société idéale de Thomas More (1516)


«Le seul moyen...Despotisme»

Extrait de Thomas More, L'Utopie, 1516.

L'abolition de la propriété privé est nécessaire pour réaliser l'égalité tout comme la justice. Ici Thomas More critique le régime monarchique (il faudrait qu'il y ait une limite), qui en vertus des titres de noblesse, accumule des biens : les classe sociales naissent de la propriété privée. En satisfaisant les besoin publics qu même coup qu'on satisfait l'individu, on parle de l'individu quand il sera question d’acquisition du savoir : c'est le savoir qui valorise l'individu et non la propriété privé. L'état devrait laisser suffisamment de temps pour que les gens se cultivent (savoir encyclopédique à l'époque).
Les utopiens sont un peuple pacifique, s'il font la guerre c'est pour défendre des valeurs, ils partent pas à la conquête, la guerre pour eux est une réaction, une survie de leur société. Cela rappelle le mythe du bon sauvage (qui n'a pas été corrompu par les autres civilisations).

Une société pacifique


«La nature, disent-ils encore...des commodités de la vie»

Extrait de Thomas More, L'Utopie, 1516.

Ce passage rappelle l'histoire des idées politique où on peut relever deux types de conventions :

  1. Convention privé  (la loi de la nature a fait de nous des gens bons) 
  2. Convention public (a côté de cette loi naturel il faut une autre loi publique)
Sans la culture on ai barbares, si la nature nous a fait bons, il faut en plus de cette nature humaine des lois publiques qui régissent ce bien en nous (question de nature et culture).

Une société sans classes 


«Partout où la propriété.....la déraison et la barbarie»

Extrait de Thomas More, L'Utopie, Louvain 1516.

Ce passage remis en question la place qu'occupe l'argent, ce dernier constitue la base de la misère quand la fortune publique se trouve dans la main des individus qui ont la puissance.

Tolérance religieuse 


«Les utopiens qui n'ont pas embrassé.....tyranique et absurde.»

Extrait de Thomas More, L'Utopie, 1516.
Cité dans Jacques Dupâquier et Marcel Lachivier, Les temps modernes, Nouvelle collection d'Histoire Bordas, 4e, Paris, 1970, p.45

Les utopiens sont pas forcément chrétiens malgré qu'ils défendent le christianisme. Pour eux, la religion va avec la raison, au contraire des guerres fanatiques. Ils peuvent discuter la religion et même convertir, mais sans destruction. Pour Thomas More la religion, c'est quelque chose qui relève de la sphère individuelle. La vérité enfin est relative donc je dois pas l’imposer, elle vient de l'échange d'arguments, c'est quelque chose qui se construit. La vérité est fuyante.   
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