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jeudi 15 août 2013

Théâtre au 18ième siècle

La règles des «trois unités» c'était comme un carcan dont les auteurs cherchent à se défaire. Les philosophe de lumière prennent violemment parti contre le clergé. Voltaire et Diderot soutiennent l'idée selon laquelle la représentation des vices et des vertus peut «éclairer les hommes».

D'autres noms en dehors des «philosophes» s'imposent dans ce 18ième siècle : chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi par exemple dans «La double inconstance», les personnages cachent leur identité à leur promis (e) en prenant le costume de son valet (ou de sa suivante). Chacun veut en effet connaitre son promis (e) de façon masquée, mais c'est lui même qu'il découvre dans ce jeu de masque. Le langage de Marivaux retranscrit les moments de séduction entre les héros et les interrogations des personnages sur leurs propres sentiments : c'est le «marivaudage». Beaumarchais avec le Barbier de Séville ou le Mariage de Figaro, donne au personnage de valet une importance cruciale. Ce valet chez Beaumarchais est porteur de revendication de justice et d'égalité sociale, ce qui renvoie vers le théâtre vers le théâtre «pré-révolutionnaire». 
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