Social Icons

dimanche 25 août 2013

Théâtre au 20ième siècle

Au 20ième siècle, certaines pièces poursuivent la veine de la «comédie de mœurs» déjà présente au 17ième siècle, et qui avait connu un regain de succès à la fin du 19ième siècle, avec Georges Feydeau et Eugène Labiche (auteurs des vaudevilles).

Apparaît simultanément un théâtre de «subversion» : Alfred Jarry, avec «Ubu roi », présente une pièce faire pour choquer.

Dans une certaine proximité avec le mouvement Dada ou le surréalisme, ce théâtre rejette toute psychologie des personnages pour préférer une représentation brute, presque abstraite de l'homme.

Après Alfre Jarry ou Antoin Artaud, des auteurs comme Eugène Ionesco ou Samuel Beckett (plus récemment Marguerite Duras) mettent en question des leurs ouvres le personnage théâtral, le genre des pièces, Ionesco affirme ainsi que «le comique est l'autre face du tragique», et le langage même. Des cris, des répliques apparemment dénuées de sens se succèdent pour donner une image à la fois drôle et effrayante de l'humanité.

Enfin, la première moitié du 20ième siècle voit un retour du tragique : Jean Cocteau, Jean Anouilh, Jean Giraudoux reprennent des mythes antiques celui d’œdipe, d’Antigone ou d'Electre, tout en modernisant. Ils montrent ainsi d'une part la permanence des interrogation humaines, d'autre part le sens nouveau que l'on peut donner à ces mythes, dans le contexte bouleversé de la première guerre mondiale et de la montée des fascisme. 
Partager

Aucun commentaire :