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mercredi 14 août 2013

Théâtre du 17ième siècle

Les femmes, au 17ième siècle, ont pu enfin montées sur scène. En 1630, le théâtre est reconnu comme un art officiel par Richelieu. Puis, dans la dernière partie du siècle, Louis 14 agira en mécène : nombreuses pièces seront crées à la cour du roi. Cependant, le clergé reste hostile au théâtre, pour lui les comédiens doivent être excommuniés.

Dans ce siècle dominé par le classicisme, la comédie et la tragédie avaient des caractéristiques propres que les acteurs doivent respecter, mais il existe des formes mêlées : ainsi le Cid de Corneille est une tragicomédie.

Même si la tragédie est le genre noble par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la «grande comédie», c'est à dire des comédies en vers, offrant des personnages nuancées autour de sujets importants (cf. Tartuffe, le Misanthrope).

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La règle des «trois unités» impose que le sujet traité par une pièce ait lieu en 24 heures, se passe dans un seul lieu et soit unit par une cohérence forte (on ne raconte pas plusieurs histoire à la fois). Il s'ajoute à cela la règle de bienséance : pas de sang ni de scène choquante.

Les auteurs les plus célèbres de ce siècle sont Molière pour la comédie, Corneille et Racine pour la tragédie.
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