Pour construire un objet de connaissance, il faut des outils théoriques (concepts), c'est à dire des notions propres à la grammaire textuelles, autrement dit les notions de la grammaire non-textuelle (phrastique) ne sont pas pertinents pour le texte, les notions de la grammaire de la phrase ne sont pas appropriées à l'étude du texte.
Parfois certaines notions phrastiques conviennent au texte, par conséquent la grammaire textuelle se doit de construire ses propres concepts pour mieux étudier le texte.
Après tout, un texte est constitué d'un ensemble de phrases, d'ailleurs on considère parfois le texte comme une grande phrase et inversement on considère la phrase comme un petit texte. Par exemple en grammaire phrastique, on travaille avec des notions telles que sujet, prédicat, complément d'objet, complément circonstanciel, or on peut retrouver presque les même notions en grammaire textuelle, mais sous une forme plus ample. En effet, dans un récit, on retrouve le «sujet de quête» (celui qui entreprend), «une épreuve», càd la recherche d'un objet et l'«objet» qui sera appelé l'objet de quête ou de désir (ce que cherche le sujet). Dans un récit on a aussi les circonstancielles : on a celui qui aide le sujet «adjuvant» et celui qui le gène dans sa quête «opposant», or ces circonstancielles sont appelées en grammaire phrastique des compléments circonstanciels. Ceci dit la grammaire textuelle doit proposer d'autres notions pour l'étude du texte car même si elle est constituée de phrases, le texte ne se réduit pas à la phrase ou à une addition de phrases. Le texte est plutôt un tout de signification, une totalité significative où une partie signifie dans un tout, le texte est un corps (corpus) dont un organe n'a d'importance que dans l'organisme tout entier.
Le texte suppose une cohésion globale et une unité organique , de même dans le texte on fait appel au terme de «linéarité» (phrase prises dans leur succession), l’enchaînement des phrases est important dans le texte, le passage d'une phrase à l'autre se fait dans un ordre selon une logique et une chronologie, cela donne plus de valeur à l'intrigue, mais si la linéarité est importante dans le texte il y a aussi la «transversalité» qui en est importante.
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Parfois certaines notions phrastiques conviennent au texte, par conséquent la grammaire textuelle se doit de construire ses propres concepts pour mieux étudier le texte.
grammaire phrastique = sujet, objet, complément....etcLa phrase est dans la position médiane, donc il est central, importante.
grammaire textuelle = les circonstancielles, les prédicats ...etc
Mots ====> Phrase =====> TexteCe qui important aussi, c'est de reprendre certaines notions de la grammaire phrastique et de les redéfinir, de les reconstruire afin de les utiliser dans le cadre de la grammaire textuelle.
Après tout, un texte est constitué d'un ensemble de phrases, d'ailleurs on considère parfois le texte comme une grande phrase et inversement on considère la phrase comme un petit texte. Par exemple en grammaire phrastique, on travaille avec des notions telles que sujet, prédicat, complément d'objet, complément circonstanciel, or on peut retrouver presque les même notions en grammaire textuelle, mais sous une forme plus ample. En effet, dans un récit, on retrouve le «sujet de quête» (celui qui entreprend), «une épreuve», càd la recherche d'un objet et l'«objet» qui sera appelé l'objet de quête ou de désir (ce que cherche le sujet). Dans un récit on a aussi les circonstancielles : on a celui qui aide le sujet «adjuvant» et celui qui le gène dans sa quête «opposant», or ces circonstancielles sont appelées en grammaire phrastique des compléments circonstanciels. Ceci dit la grammaire textuelle doit proposer d'autres notions pour l'étude du texte car même si elle est constituée de phrases, le texte ne se réduit pas à la phrase ou à une addition de phrases. Le texte est plutôt un tout de signification, une totalité significative où une partie signifie dans un tout, le texte est un corps (corpus) dont un organe n'a d'importance que dans l'organisme tout entier.
Le texte suppose une cohésion globale et une unité organique , de même dans le texte on fait appel au terme de «linéarité» (phrase prises dans leur succession), l’enchaînement des phrases est important dans le texte, le passage d'une phrase à l'autre se fait dans un ordre selon une logique et une chronologie, cela donne plus de valeur à l'intrigue, mais si la linéarité est importante dans le texte il y a aussi la «transversalité» qui en est importante.
linéarité = horizontalité
transversalité = verticalité
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