Martin Heidegger, né le 26 septembre 1889 et mort le 26 mai 1976, est un philosophe allemand. Il est considéré comme l'un des philosophes les plus influents du XXe siècle.
Les efforts principaux de Heidegger portent sur la métaphysique traditionnelle, qu'il interprète et critique d'un point de vue phénoménologique, herméneutique et ontologique. Auteur d'Être et Temps (Sein und Zeit), sa démarche a notablement influencé la pensée contemporaine, notamment la philosophie existentialiste (qu'il récusera[1]) et la phénoménologie, les philosophes français des années 1970, les herméneutes allemands, ainsi que d'autres sciences humaines (par exemple l'herméneutique, la théologie et la psychanalyse).
La maison natale d'HeideggerMartin Heidegger est né à Messkirch (Allemagne) le 26 septembre 1889. Elevé dans un milieu très catholique (son père est sacristain), Heidegger fait des études secondaires au Lycée jésuite de Constance, ensuite de Fribourg. Puis, à l'Université de Fribourg-en-Brisgau, il suit un enseignement soutenu en théologie, des cours de philosophie, mais aussi de mathématiques et de sciences. Il se destine, sans conviction, à la prêtrise avant d'abandonner la foi. Il dira plus tard que celle-ci est radicalement incompatible avec la philosophie.
Le 31 juillet 1915 il est habilité à enseigner, comme chargé de cours, après avoir présenté sa thèse La doctrine des catégories et de la signification chez Duns Scot.
La tombe d'HeideggerAprès la Première Guerre mondiale, il devient l'assistant personnel de Husserl, avec qui il partage les réflexions et les recherches sur la phénoménologie. En 1923, il est nommé professeur non titulaire à l'Université de Marbourg. L'année suivante, il fait la connaissance de Hannah Arendt, une élève avec laquelle il a une liaison clandestine qu'il interrompt lors de son départ pour Fribourg.
Le 12 mars 1926, il présente à Husserl, à l'occasion d'une réception pour les 67 ans de celui-ci, le manuscrit de Sein und Zeit (Être et Temps), premier ouvrage qui est publié l'année suivante, à la demande du doyen de l'Université de Marbourg.
En 1928, il prend la suite de son maître Husserl, parti à la retraite, à l'Université de Fribourg. Lors des élections de 1932, il vote pour le parti national-socialiste (NSDAP), y adhére l'année suivante et y reste jusqu'en 1945.
Le 21 avril 1933, il est élu recteur de l'Université de Fribourg trois mois après l'avènement de Hitler comme chancelier du Reich (le 10 janvier 1933). Il prononce le fameux Discours du Rectorat, qui lui sera constamment opposé. En désaccord sur l'idéologie politique du national-socialisme, qui ne correspondrait pas avec l'idéal philosophique qui est le sien, il démissionne de ses fonctions administratives le 21 avril 1934 mais poursuit son enseignement jusqu’à la fin de la guerre.
En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale il est interdit d'enseigner par les vainqueurs de la guerre. Cette interdiction est levée en 1951. Aussi, reprend-il ses cours jusqu'en 1958, date de son départ à la retraite de l'Université.
Par la suite, il continue d'animer des séminaires et de participer à des colloques jusqu'en 1973.
Marié le 21 mars 1917 avec Elfride Petri, il est père de deux fils : Jörg et Hermann. Il meurt le 26 mai 1976 à Fribourg-en-Brisgau.
(source wikipédia
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