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mercredi 24 avril 2013

Annie Ernaux, La Honte

L'écriture de soi, pourquoi ?

L'écriture de soi remonte jusqu'au 4ième siècle, ce siècle qui a connu l'apparition de l’œuvre autobiographique "les confession" écrit par "Saint Augustin".

Pour mieux se connaitre il faut revisité son passé malgré qu'on peux pas se connaitre totalement, mais remonté a son passé permettra son doute la découverte de choses nouvelles à propos de nous même.

Une fois le travail de Dieu est fini (création de l'être) commence celui des hommes, de la société, de la famille ....etc et c'est a partir de là que la personnalité sera déterminée puis l'écriture de soi trouvera lieu a travail ces éléments déterminant la personnalité des individu après la création du Dieu.

Jean-Jacques Rousseau reprends le titre de  Saint Augustin pour creusé comme ce dernier et cherchait ce qu'il passionnait ......etc

Saint Augustin
a réussi quelque chose de révolutionnaire : se confesser par l'écriture, adresser aux lecteurs qui seront les juges par la suite. Dans ce sens j'aimerai évoquer le terme nouveau "extime" qui est mis en  place par "Philippe Lejeune". Augustin alors a métamorphoser une confession à caractère religion en une confession littéraire qui remis en question les non-dits, les tabous pouvant susciter une polémique.

Ce qui cherche le titre" La Honte" du livre d'Annie Ernaux, c'est avoir honte de parler de soi même, cette écrivaine a étalée le linge salle de la famille, nous somme face à deux thèses : 
  •  Une thèse traditionnelle : il faut respecter les tabous ....etc
  •  L'autre thèse est contre courant, elle transgresse la loi 
Puis  Ernaux consiste une antithèse vu qu'il revendique l'identité a travers une série d'explications, de justifications, une quête ....etc. Les deux thèses seront unis par la suite de manière à faire une synthèses.

Contrairement à l'idée normatif (l'harmonie, le respect mutuel....etc)  on assiste à des scènes de violence dans les récits autobiographiques et dans cet ouvrage qui est "La Honte" on vois ça dans la première phrase du récit "mon père a voulu tuer ma mère"

L'incipit du livre (La Honte) évoque la guerre et c'est peut être cela derrière la violence paternelle. Faire référence à la guerre interpelle le lecteur. Restons toujours dans l'incipit, il y a une double fonction de l'espace (travail + vie) ce qui n'est pas conforme aux règles (lieu de vie doit être séparé de celui du travail). Ce récit révèle un autre aspect de la France : si la société cherche à voiler la misère autant le récit cherche à la dévoiler. Ce récit d'entré montre la vérité des choses, l’autobiographie enfin est un travail de dévoilement.

"Il s'est lever et je l'ai vu empoigner ma mère ....la tête dans un coussin" là on a un jeu de contraste vu qua la narratrice représente la scène, mais en même temps représente l'envie de ne pas la voir.

Les scènes, sont des actions (des noms + des verbes) exemple de ces noms il y a le lit qui est un refuge pour la narratrice et pour verbe on a par exemple hurler (plus que crier). Donc a travers des choses, des actions .....etc on se trouve dans une ambiance particulière.

Le style d'Annie Ernaux tende le plus vers le parataxe que l'hypotaxe ce qui exprime l'absence de lien logiques. Cette absence là nécessite la présence d'un lecteur actif qui sera capable de faire correspondre ces phrases juxtaposées.  





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