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lundi 7 avril 2014

Voyelles, Arthur RIMBAUD (1854-1891)

Le titre de ce poème peut être interpréter de plusieurs façons :

  1. Il contient le mot «voie» au sens de chemin (rapport, relation avec les lieux), mais aussi le mot «voix»
  2. Dans voyelles il y a voyance (prédire l'avenir des éléments qu'on a déjà) : la poésie chez Rimbaud est aussi dans l'ordre de la voyance et dans ce poème il s'agit de trouver la correspondance.
  3. Enfin à l'aide de voyelles la langue peut être vocalisée pour avoir un sens.
Le noir ici évoque la mort, le deuil, il rappelle de quelque sorte la «danse macabre».
Les supports des images ces les mots qui expriment le rapport au monde. La voyelle ici évoque le verbe ce qui consiste une voyance puisque le sens sera là, c'est la voyelle qui donne âme au poèmes. On a un poème qui tourne autour une question de la langue : Rimbaud associe chaque voyelle à un mot évoquant une réalité et le mot c'est la voix de la poésie. 

Le poème peut être expliquer dans plusieurs sens, mais voyant d'abord le sens de la beauté d'une femme !

Le poète associe chaque lettre à une couleur de façon à montrer que ces lettre sont contenues quand le mot «voyelles» luis même. Ces couleurs associées aux lettres sont la base de la formation des autres couleurs, cela rappelle un atelier de peinture, une palette pour dire qu'un imaginaire va être crée dans ce poème.

Prenant le mot «ombre» du deuxième quatrain, pour avoir un ombre il faut la lumière qui permet de voir ce reflet qui n'est pas votre image, mais une image qui est déterminé selon le point de vue de l’éclairage. C'est cette ombre qui constitue les golfes. 

Le parnasse consiste aussi a créer des mots révisionnels : le poète a été toujours considéré comme quelqu'un qui vous transporte dans un autre monde, qui influence la vie de façon a en faire une autre. Enfin la littérature ouvre des perspectives  ceux qui s'y intéressent.  

Pourquoi Rimbaud a choisi cet ordre de l’alphabet ?

Le A associé au noir ici consiste une sorte de sortie du noir vers la lumière (commencement du poème). Puis le noir éclate sur la page, c'est cette lettre qui va illuminé les autres lettres.

Arrivant au premier tercet qui exprime la sagesse de quelqu'un qui a cette capacité d'écrire, à partir d'un monde il écrit un autre monde ce qui exprime une certaine naissance qui à son tour exprime un cycle : la poésie parnassienne veut une nouvelle naissance de la poésie.

Le «Clairon» est un élément qui est utilisé pour donner naissance à quelque chose (signale la guerre ou un avertissement par exemple). Dans ce dernier tercet on a associé le son au silence : un son couvre le silence, le traverse, le transforme en quelque chose sensé. Puis le dernier vers de ce tercet évoque la relation entre l'écrit et le lus (deux mouvement qui forment une certaine circularité).

La bienaimé n'est pas décrite en soi, mais à travers son teint (candeur), sa taille (corset), ses lèvres (le i), son front (le u), ses yeux (omega, regard violet). Tout cela forme un croquis de cette bienaimé.

Pour l'autre interprétation, le poète est considéré en tant qu'alchimiste, il décrit une certaine spiritualité :

  1. Le A c'est l'idée du mal
  2. Le E, le sentiment de paix 
  3. I la passion
  4. U l'idée de la paix 
  5. O la spiritualité


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