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mardi 1 avril 2014

‘’La Beauté’’ sonnet de Charles BAUDELAIRE

Par la personnification de la beauté, le poète donne à cette dernière une première définition (un peu naïve). Donc la beauté, c'est être belle.
Le rêve serait le désir à atteindre, la pierre évoque la sculpture, ici on associe la beauté à la sculpture. Le poète et le sculpteur font le même travail : donner une forme aux choses de façon à rêver de la beauté à atteindre. Ici il s'agit de la beauté dans sa naissance.
«Pierre» rime avec «matière», la pierre n'a pas d'âme, c'est notre regard sur elle qui lui donne âme, plutôt c'est le sculpteur qui va en trouver l'âme. La beauté est inaccessible, insaisissable d'où vient l'inspiration qui appelle une diversité (chacun selon son propre rapport) quand il s'agit de la représentation de la beauté.
Prenant le deuxième quatrain, trôner dans l'azur, c'est être placée majestueusement sur un trône, une zone inaccessible tout comme un sphinx (forme mythique ayant un lien avec la force, la légèreté, mais aussi l’intelligence).
Le mot «cygnes» évoque la beauté, mais aussi le «signe» qui est un geste artistique, une identité de quelque chose. Dans l'expression (cœur de neige» la couleur blanche est associé à la candeur ce qui rappelle un certain manque d'expérience, une virginité. Sous la graphie de Baudelaire, la beauté s’associe peu à peu. 
Arrivant maintenant au tercet, alors la beauté par son inaccessibilité devient un sujet d'étude, de recherche. La recherche de la beauté relève de la représentation par certaines qualités, enfin Baudelaire évoque la femme qu'il admire de façon à nous mettre face à sa beauté fascinante et inaccessible et que chaque poète reflète dans son propre miroir.  
         
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