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jeudi 28 novembre 2013

Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France

D'abord voyons ce qu'il de commun entre ce texte et l'autre poème Le Panama ou Les aventures de mes sept oncles
  • Toujours le pronom «JE»
  • Ecriture en vers libres
  • L'auteur évoque son adolescence (dans l'autre poème l'enfance)
  • Succession des blocs comme des versets (ce qui rappelle la Bible)
  • Dominance narrative
  • Dialogue avec Jehanne + dénomination 
Le choix de Blaise Cendrars : introduction des mots barbares que la langue française n'admet pas (la langue française devienne bizarre  avec ces mots), mais avec lesquels le poète crée l'effet du réel. Les mots étranges du poème mettent en rapport les mots et les choses : nommer, c'est faire exister.

L'étrangeté du texte rappelle un peu la tour mythique «tour de babel», ce texte est multilinguistique (Russe, Allemand, Anglais...etc.). C'est cette étrangeté là qui exprime la polyphonie du texte.

Blaise Cendrars associe des images pour faire le tour du monde, il note des sensations a travers des organes qui fonctionnent bien : il n'y pas de frontière entre le corps du poète et le monde, le corps du poète est dans ce monde qui a été capturé à travers l'écriture.
«Autant d'images.....mes vers» 

Tout au long du texte le Nom «Jehanne » changera de morphologie ce qui rappelle l’hypothèse «la femme qui accompagne l'auteur n'est pas toujours la même, dans les déplacement on reste pas les mêmes». Avec le poète Blaise Cendrars le quotidien devient poétique. 






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