Histoire de l'idée du progrès

«Ce qui vient après, parce qu'il vient après, est meilleur que ce qui était avant»

Chez les anciens la perfection est dans les origines (l'écoulement du temps correspond à la dégradation), mais l'expression au dessus qui constitue une idée moderne va dans le sens que la perfection est dans le futur ce qui envoie vers une philosophie positiviste (Auguste Comte).

L'idée du bien n'est pas absolue, elle change en fonction de ce qui est social et historique. la conséquence d'un certain progrès par exemple est la colonisation, cela rappelle le courant anti-lumière (Friedrich Nietzsche).

Si le progrès est inéluctable il y aurait pas ces civilisation détruites, ces pays en décadence. A côté du  raisonnement linéaire qu'on voit dans l'expression «Ce qui vient après, parce qu'il vient après, est meilleur que ce qui était avant» il y a l'idée qui dit «l'avenir ne peut rapporter que le pire».

Pour s'interroger à propos de la «société» on aura à la fois recours à ce qui est historique (passé) et à ce qui est imagination d'éducation (futur). quelque soit la société, il existe une idée de devenir chez l'homme, or il existe différentes conceptions de ce devenir :

1. L'avenir serait-t-il meilleur que le passé ?
2. L'avenir serait-t-il meilleur que le retour éternel de ce qui a déjà été (vision cyclique du temps===> traditionalisme) ?
3. L'avenir peut être ne peut apporter que le pire (vision pessimiste) ?

Cette question du progrès est actuelle. C'est à partir du 18ième siècle qu'il y avait des réflexions sur la raison et le progrès : remettre en question ce qui a été dit par les anciens. Quel progrès voulant-nous ? c'est urgent de s’interroger sur le futur. 

Pour pouvoir donner un sens éthique du progrès il faut mettre en question la raison des conquêtes de la science et des nouveautés de l'industrie. L'idée du progrès évoque plusieurs idées (une multiplicité) : 

1. Comparaison : au niveau des écoles, des civilisation ....etc
2. Succession
3. Nouveauté
4. Amélioration 
5. Continuité : là se pose un problème puisque cette continuité n'est pas au sens absolu (On peux continuer sans
6. progrès, sans renouvellement). 

Pourquoi le progrès est toujours un menteur pour la société ?

Cette idée du progrès qui est substantielle forme aussi un certain recul incessant. Pour Archimède l'idée du progrès est une sorte de levier moral. 

La vie est toujours orientée par l'idée du progrès, certains philosophes ont essayés de comparer le progrès aux lois physiques : on évolue fortement vers le bien, or parfois on évolue vers le mal.

L'idée du progrès implique l'idée du mieux, mais ce mieux change selon le contexte, par exemple dans le domaine de la religion le bien est immuable (l'ordre est là il suffit de suivre). L'idée du bien est aussi d'ordre psychologique et moral, le progrès ne peut être réduit à un simple fait mécanique. Enfin pour rapprocher cette idée du progrès, c'est presque obligatoire d'avoir recours aux philosophies et idéologies, à ce qui est sociologique aussi.  

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