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mardi 2 juillet 2013

partie 1

Le premier contact à faire dans ce sens, est qu’aucun des récits de vie de notre corpus ne porte sur la couverture la notion « roman ». le lecteur se trouve face à trois réalités différentes : ou bien le texte autobiographique étudié ne porte aucune mention et c’est le cas de Vu, Lu, Entendu de Driss Chraïbi et On ne met pas en cage un oiseau pareil  de Mohammed KHAÏR-EDDINE ou bien le texte porte la mention « récit »,  Le Monde A Cote de Driss Chraïbi ou bien enfin il porte paradoxalement la notion « roman », le cas du livre  La Mémoire tatouée de Abdelkébir Khatibi. est-ce à dire que c’est textes, par
l’absence ou la présence des sous titres « récit » et « roman » sont des textes romanesques qui ont rien à voir avec l’autobiographie ?
Se fonder uniquement sur la notation de couverture pour répondre à cette question ne peut que nous induire en errant. d’abords parce que les indications portées sur la couverture d’un texte ne sont pas toujours crédible puisqu’elles n’émanent pas toujours de l’auteur. dans la plupart des cas se sont les éditeurs qui titre et sous titre des livres qu’on leur propose. parfois ils ne consultent même pas les auteurs sur les modifications à porter ensuite comme l’affirme Philippe le Jeune : « le contrat de lecture d’un livre ne dépends ps seulement des indications portées sur le livre, mais aussi d’un ensemble d’information qui sont diffusées parallèlement au livre (interview de l’auteur et publicité) ».  pacte autobiographique p 19.  nous nous trouvons donc dans l’obligation de se référer à d’autre éléments du paratexte de notre corpus. a cet effet les propos des auteurs constituent en principe l’un des élément les plus fiable. seuls 2 de nos auteurs ont déclarés a propos du genres auxquels appartiennent leurs textes : il s’agit de Driss Chraïbi et KHAÏR-EDDINE. a force de consulter que ces deux auteurs n’avouent leur projet de raconter des événements de leur vie que d’une manière oblique. Driss Chraïbi confie à un journaliste d‘ALWATAN : « Vu, Lu, Entendu ne constitue pas a proprement parlé une autobiographie …….j’ai essayé de rendre compte de ce que j’ai senti, ressenti et aimé dans mon enfance et lors de mon adolescence. »  ALWATAN  l’an 2000.
Si Chraïbi préfère ne pas parler d’autobiographie ou qualifié le genre auquel appartient son texte ce n’est pas parce que les faits racontés sont de l’ordre du fictif et de l’imagination, mais parce que l’auteur a opter pour une architecture sensorielle. seulement, depuis au moins les formalistes russes, le lecteur sait que ce qu’un écrivain rapporte constitue pas un événement qui lui est advenu, mais juste la perception de ce fait.
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