- L’accumulation : Les figures d’insistance
Rome, l’unique objet de mon ressentiment !Le parallélisme : Une construction syntaxique identique est employée dans deux propositions, deux phrases, deux vers.
Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant!
Rome qui t’a vu naître, et que ton coeur adore !
Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore !
(Corneille)
« Des trains sifflaient de temps à autre et des chiens hurlaient de temps en temps. »La gradation : Des termes d’intensité croissante ou décroissante se succèdent.
Ah ! Oh ! Je suis blessé, je suis troué, je suis perforé, je suis administré, je suis enterré ! (Jarry)L’énumération: Liste d’au moins trois éléments.
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. (Racine)
Veni, vidi, vixi. (César)
Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. (Molière)
Dans mon jardin, il y a des fraises, des cerises, des pêches et des bananes.
- La rupture ou l’OMISSION : Le déroulement de l’énoncé est brisé
« Pris ou non, exécuté ou non, peu importait.»L’anacoluthe : Rupture de construction syntaxique. Défaut fréquent du langage parlé. Peut être voulue et expressive.
(Malraux)
« Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. »Le zeugma : procédé rhétorique par le moyen duquel on mélange du concret et de l’abstrait.
(Pascal)
Forme grammaticale attendue :
Si le nez de Cléopâtre eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé.
Il s’enferme dans sa chambre et dans sa solitude.
« Vêtu de probité candide et de lin blanc. »(Hugo)
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