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dimanche 16 novembre 2014

Partie 3

D'autres traits :

  1. Le [i] ==> [-nas] [+haut] [-bas] [-rond] [-cons] [-arr]
  2. Le [u] ==> [-nas] [+haut] [-bas] [+rond] [-cons] [+arr]
  3. Le [y] ==> [-nas] [+haut] [-bas] [+rond] [-cons] [-arr]
  4. Le [e] ==> [-nas] [-haut] [-bas] [-rond] [-cons] [-arr]
  5. Le [ɛ] ==> [-nas] [-haut] [+bas] [-rond] [-cons] [-arr]
  6. Le [ø] ==> [-nas] [-haut] -bas] [+rond] [-cons] [-arr]
  7. Le [œ] ==> [nas] [-haut] [+bas] [+rond] [-cons] [-arr]
  8. Le [o] ==> [-nas] [-haut] [-bas] [+rond] [-cons] [+arr]
  9. Le [ɔ] ==> [-nas] [-haut] [+bas] [+rond] [-cons] [+arr]
  10. Le [a] ==> [-cons] [+bas] [-haut] [-rond] [-nas] [+arr]
  11. Le [ɛ̃] ==> [-cons] [+!bas] [-haut] [-rond] [+nas] [-arr]

Les sons consonantiques et les sons vocaliques 

Pour les voyelles, l'air ne rencontre aucun obstacle sur son passage, elle sont dits donc [-cons], alors que les consonnes sont [+cons]. Dans la production des sons consonantiques, l'air rencontre un obstacle sur son passage : cet obstacle peut se situer au niveau des ou bien au niveau de la langue. Selon l'importance de l'obstacle nous avons les «obstruantes» ou les non sonnantes [-son] et nous avons les sonnantes [+son]. Les obstruantes peuvent être continues [+cont] (fricatives) ou [-cont] (occlusives). Pour les obstruantes le blocage de l'air se fait dans un point pharyngobuccal : le passage de l'air devient étroit de façon à produire un bruit de friction d'où le non de «fricatives» exemple [f] [v] [s] [z] se sont des obstruantes. Le [f] est [+cont] [+cons] [-son]. Quand le passage de l'air est bloqué complètement par l'obstruction complète du tube pharyngobuccal nous aurons des sons tels que [p] [b] appelés en général les «occlusives». Les occlusives sont [+cons] [-son] [-cont].
Les fricatives ne sont pas les seuls sons du langage à être continues : il y a aussi les voyelles, les consonnes nasales et les liquides qui sont [+cont].
A la production des consonnes nasales le tube pharyngobuccal est complètement fermé, l'air s'écoule sans obstacle vers l'extérieur tout en empruntant la cavité nasale, on a alors les sons [m] [n] [ɲ] [ŋ] qui sont [+nas] [+cons] [+son] [+cont].
Pour les liquides [r] et [l] la langue barre le tube pharyngobuccal dans son milieu, mais l'air contourne facilement l'obstacle et s'écoule librement par les côtés, les liquides sont [-nas] [+son] [+cons] [+cont]
Les sonnantes [+son] peuvent être soit [+con] soit [-cons], les sonnantes [-cons] sont classées en deux catégories : les voyelles qui sont [+son] [-cons] [+syll] et les semi-voyelle [+son] [-cons] [-syll]

N.B les sons [+son] [+cons] [+syll] n'existent pas en français. 

Les consonnes : lieu d'articulation  

Pour les obstruantes [-cont] et les consonnes nasales nous avons une obstruction complète du passage de l'air, mais cette obstruction est partielle pour les liquides et les constrictives. Pour les occlusives [p] [b] [m] se fait au niveau des lèvres, c'est pourquoi sont appelées «bilabiales».
Les fricatives [f] [v] la lèvre inférieure est rapprochée des incisives supérieures  d'où leur nom «labiodentales». Les labiales recouvrent labiale et labiodentale. 

[t] [d] ainsi que [n] sont des dentales obtenus en appuyant la pointe contre les dents, les fricatives [s] [z] elle sont appelés les «chuintantes», [ʃ] [ʒ] sont des «palatoalvéolaires».
Les labiales, les dentales et toute consonne dont le lieu d'articulation et proche de celui de [s [z] sont des antérieurs qui s'opposent aux sons non antérieurs tels que [k] [g] [ɲ] [ŋ]
Il y a aussi les consonnes coronales pour lesquelles la pointe de la langue s'élève pour s'approcher ou toucher les dents ou les alvéoles : les labiales sont [+ anter] [-cor], les dentales sont  [+ anter] [+cor], le  [s] [z] sont [+ anter] [+cor], mais [k] [g] [ɲ] sont [-anter] [-cor].
L'obstruction de la consonne nasale est obtenue en appuyant la partie antérieure du dos de la langue contre le palais dur, le [ɲ] est une prépalatale, le [k] [g] sont des vélaires : les palatales et les vélaires sont considérées comme [+haut], les palatales s'articulent avec la langue massée vers l'avant [-arr] alors que les vélaire c'est le contraire [+arr] et donc [-cor].

La représentation phonétique 

La prononciation d'un son au sein d'un mot devient dépend toujours d'un certain nombre de conditions phonétiques par exemple les consonnes sonnantes [l] [r] [m] [n] sont prononcées [-voix] au voisinage d'une consonne [-voix] : cette masse [setmas] des masses [demas]. De même pour la deuxième consonne du verbe «appeler» dans « vous appeler» [vuzaple] (le [l] est [-voix]) et «vous appellerez» [vuzapelre] (le [r] reste[+voix]) : les sons [+son] [-syll] sont [-voix] au contact d'une consonne non voisée. Le même phénomène est observable pour le degrés de longueur vocalique exemple bouge[bu:ʒ]/bouche [buʃ] case [ka:z]/casse [kas] vire [vi:r]/ville [vil] sauve [sɔ:v]/sauf  [sɔf] : c'est un changement altéré par le contexte phonétique avoisinant, une voyelle devient longue devant [ʒ] [a] [r] [v].
Pour le verbe «manier» il se prononce [mani] dans  «il se maniera» [manira], mais [manj] dans «maniez» [manje], même chose pour «maniable» [manjabl] : ce qui est invariable c'est «man», le [i] devient donc [j] et le [i] c'est [+syll] [-cons] [+haut] ce qui signifie une transformation en un [-syll]. Les sons [-cons] [+syll] [+haut] deviennent [-syll] lorsqu'ils précèdent immédiatement une voyelle appartenant au même mot.  
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