Dates
1637
Synopsis
La pièce de Corneille est représentée au jeu de Paume du Marais (troupe dirigée par l’acteur Montdory) au début de l’année 1637 (7 janvier ?) et publiée dès le mois de mars.
Elle remporte, d’emblée, un véritable succès auprès du public parisien. En février 1637, Corneille publie une épître, l’Excuse à Ariste, où il se félicite du succès.
Cette insolence fut d’abord relevée par Jean Mairet : dans six stances supposées écrites par l’« Auteur du vrai Cid espagnol », Mairet lance contre Corneille l’accusation de plagiat. Corneille répond par un rondeau impertinent.
2e attaque, plus grave : celle de George de Scudéry, en avril 1637 : dans ses Observations sur le Cid, Scudéry retient quatre points principaux pour étayer sa condamnation de la pièce : « Que le Sujet n’en vaut rien du tout ; qu’il choque les principales règles du Poeme Dramatique ; qu’il a beaucoup de meschans vers ; que presque tout ce qu’il a de beautez sont derrobees » (Scudéry, Observation sur le Cid, dans Armand Gasté, La Querelle du Cid, p. 73). Ses Observations ont pour réponse une Lettre apologétique de Corneille qui refuse toute discussion. En juin Scudéry fait appel à l’arbitrage de la toute jeune Académie française (créée en 1635). Corneille, qui sait Richelieu favorable à cette médiation, accepte.
Pendant que l’Académie travaille sur le sujet, la polémique passionne le public et s’envenime au point qu’au mois d’octobre 1637, Richelieu fait savoir aux principaux intéressés qu’il veut voir finir tout ce bruit (Lettre de l’Abbé de Boisrobert à M. Mairet, au sujet du Cid. À Charonne, 5 oct. 1637).
En décembre 1637, les Sentimens de l’Academie françoise sur la tragi-comedie du Cid, paraissent : le texte mis au point par Chapelain a l’accord de Richelieu.
Elle remporte, d’emblée, un véritable succès auprès du public parisien. En février 1637, Corneille publie une épître, l’Excuse à Ariste, où il se félicite du succès.
Cette insolence fut d’abord relevée par Jean Mairet : dans six stances supposées écrites par l’« Auteur du vrai Cid espagnol », Mairet lance contre Corneille l’accusation de plagiat. Corneille répond par un rondeau impertinent.
2e attaque, plus grave : celle de George de Scudéry, en avril 1637 : dans ses Observations sur le Cid, Scudéry retient quatre points principaux pour étayer sa condamnation de la pièce : « Que le Sujet n’en vaut rien du tout ; qu’il choque les principales règles du Poeme Dramatique ; qu’il a beaucoup de meschans vers ; que presque tout ce qu’il a de beautez sont derrobees » (Scudéry, Observation sur le Cid, dans Armand Gasté, La Querelle du Cid, p. 73). Ses Observations ont pour réponse une Lettre apologétique de Corneille qui refuse toute discussion. En juin Scudéry fait appel à l’arbitrage de la toute jeune Académie française (créée en 1635). Corneille, qui sait Richelieu favorable à cette médiation, accepte.
Pendant que l’Académie travaille sur le sujet, la polémique passionne le public et s’envenime au point qu’au mois d’octobre 1637, Richelieu fait savoir aux principaux intéressés qu’il veut voir finir tout ce bruit (Lettre de l’Abbé de Boisrobert à M. Mairet, au sujet du Cid. À Charonne, 5 oct. 1637).
En décembre 1637, les Sentimens de l’Academie françoise sur la tragi-comedie du Cid, paraissent : le texte mis au point par Chapelain a l’accord de Richelieu.
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