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dimanche 30 juin 2013

La prise de notes et les abréviations

POURQUOI APPRENDRE À PRENDRE DES NOTES ?
  • Quand vous suivez un cours ou un enregistrement que vous désirez retenir, celui qui parle va plus vite que vous qui écrivez. Or, vous avez besoin d’une trace écrite claire et efficace pour retrouver ensuite l’essentiel du contenu à retenir : on peut apprendre des techniques de prise de notes, sans savoir la sténographie. Il existe pour cela quelques principes et abréviations assez simples. Chacun peut s’inventer quelques signes, à condition qu’ils soient faciles à mémoriser et respectent une certaine logique.
  • Les techniques proposées ci-dessous pourront être appliquées progressivement, à votre rythme : plus vous avancerez dans vos études, plus vous serez contraints de les appliquer : les professeurs ne vous dicteront pas régulièrement ce qui doit être noté dans votre classeur (ce qui exige une «certaine» attention de votre part pour apprendre à sentir ce qui mérite d’être noté ou non) et pourront encore moins rédiger le cours au tableau !
  • N.B. Les signes d’abréviation sont interdits dans les devoirs de type bac.
PRINCIPAUX PROCÉDÉS UTILISÉS
  • Reformulation et omission de mots :
- Quand une phrase a été correctement saisie à l’oral, il ne faut pas chercher systématiquement à la reproduire telle quelle à l’écrit : on peut dans sa tête la résumer, puis la noter en supprimant les détails non indispensables (adjectifs descriptifs, certaines relatives, compléments circ…) et en adoptant un style télégraphique (transformation des groupes verbaux en groupes nominaux).
- Exemple : réduction de la première phrase de l’introduction de ce cours : «En cours, parole professeur plus rapide qu’écriture élèves.»
  • Omission de lettres dans un mot  :
- Suppression de OU.
Nous : ns / vous : vs / pour : pr / vouloir : vloir / pouvoir : pvoir / souligner : sligner / tout : tt / jour : jr / toujours : tjrs.
- Suppression des sons nasalisés : ON – AN – EN.
Avant : avt / dont : dt / donc : dc / comme : co / comment : co / sans : ss / sont : st / font : ft / temps : tps / long : lg / longtemps : lgtps .
  • Omission de toutes les voyelles (et parfois de quelques consonnes) d’un mot :
Même : m / développement : dvlpt / problème : pb / rendez-vous : r.d.v. / gouvernement : gvt / mouvement : mvt / nombreux : nbx / nouveau : nv / parce que :   pcq / parfois : pfs / quelqu’un : qqn / quelque : qq / quelque chose :  qqch.
  • Utilisation de quelques symboles :
- « Et » : & / « un, une » : 1 / « paragraphe » : § /  » travail » : W / « mort » : † / « plus » : + / « moins » : – / « venir de, avoir pour origine, pour cause » : < / « avoir pour conséquence, entraîner » :  > / être : = / « Dieu » : le delta grec / « homme, femme » : les symboles utilisés en biologie / « aucun, rien, absent, ne pas » : ø (ensemble vide) / Le double slash (//) pour : « parallèlement à, par rapport à »…
- Signes pour préfixes ou suffixes : penser au lettres doubles de l’alphabet grec : le phi pour « ph » ; le chi pour « ch » ; le psi pour « psy ». Pour « -tion » : t°.
- Exemple de la première phrase de ce cours : «pd cours, parole-prof +rapide // écriture-élèves».

Y. Gouraud
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